Histoire du logement
- Accueil
- Histoire
Un lieu chargé d’histoire, entre passé et présent
Découvrez l’histoire unique de La Canopée
La gendarmerie s’est installée en 1811 dans l’ancienne caserne de la maréchaussée, située place du Minage, suite à la remise des bâtiments par l’Etat à la Ville dans cette perspective.
Pendant la Révolution et jusqu’en 1811, la gendarmerie était logée à l’hôtel de Clairvaux, 16-20 avenue de Lattre de Tassigny ; des travaux furent envisagés à cet emplacement au début du XIXe siècle, mais restèrent sans suite.
En dépit des travaux régulièrement entrepris place du Minage, la caserne est jugée en très mauvais état en 1848 et, rapidement, on décide de la reconstruire sur le même emplacement. Deux projets sont présentés en 1850, l’un par l’architecte Julien Ballereau, l’autre par l’architecte Boirel.
C’est le projet Ballereau qui est retenu. Les adjudications sont faites en 1851 – à Chaumet et Mozart pour la maçonnerie, à Nord pour la charpente.
Le procès-verbal de réception des travaux est signé le 16 septembre 1852 et les locaux sont loués au Département par la Ville. Très tôt, des malfaçons apparaissent et, en 1855, un état en est dressé. Par la suite, seuls des travaux secondaires seront réalisés.
Quant à la prison, transférée dans la partie nord-ouest de la gendarmerie en 1842, elle se trouvait auparavant dans un bâtiment au nord de la cathédrale (voir le dossier IA85001786).
L’idée de l’annexer à la gendarmerie est évoquée dès 1833 et l’architecte départemental Charles Vétault présente en 1834 un plan qui restera sans suite. Le véritable projet date de 1839, date à laquelle l’architecte départemental Joseph Malet fournit les plans et devis qui seront mis en oeuvre.
En 1840, la Ville concède un terrain et des matériaux au Département, ce dernier étant le commanditaire, non la Ville.
La construction se fait en 1841 et le transfert a lieu en 1842.
En 1943, l’ancienne prison, inutilisée depuis 70 ans, est vendue par le Département à la Ville.
Actuellement, les dépendances de la gendarmerie et la prison (correspondant à la partie nord, rue des Gentilshommes) n’existent plus et les trois corps de bâtiment principaux ont été aménagés en logements ; lors de ce remaniement, les deux escaliers en bois ont été refaits en maçonnerie.